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un lac au coeur de la forêt et de la ville qui doit son nom à la légende de l'each uisge, ou cheval d'eau, esprit maléfique pouvant prendre la forme d'un cheval, ou d'un homme. l'on dit qu'il séduit les jeunes femmes qui osent nager entre les rides de l'eau apaisée, avant de les entraîner dans l'obscurité sous-marine du lac. douces victimes fantomatiques qui rôdent au-dessus des eaux, à jamais prisonnières de leur bourreau. quelques âmes intrépides osent aujourd'hui s'y baigner, des histoires à dormir debout au bord des lèvres.
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des marches imprégnées par l'envergure de la nature, qui mènent vers le lieu sacré de la chapelle de la ville située en surplomb du reste de la forêt. certains disent que ces marches sont celles du paradis même, voie divine menant à l'intérieur de cette chapelle. infime lieu hanté par l'écho des prières, et transcendé par le scintillement chromatique des vitraux. le coeur névralgique de la ville, son apogée et son commencement.
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gràdh forest, ou la forêt de l'amour. l'un des premiers arbres connaît en son coeur, gravé dans ses écorces, les initiales d'un amour passé. la légende raconte que les amants qui s'endorment sous cet arbre connaîtront une passion éternelle, que même la mort ne pourrait séparer. certains s'imaginent que les fantômes de couples du passé errent entre les arbres, arbres si immenses qu'il en devient difficile de distinguer le ciel et la courbe des étoiles. entre ces arbres, parfois, de vieilles maisons demeurent droites et fières, comme reliques de vies d'antan.
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avant d'atteindre l'horizon, au-delà de la forêt, dans le lieu le plus à l'est de la ville, se dessine somptueusement une immense plaine. celle-ci se termine en une crête, la crête du chardon, de laquelle s'élance une sublime cascade. les rayons du soleil ne cessent de jouer entre les ondulations de l'eau, tels de merveilleux cristaux d'or suspendus dans les airs. l'on raconte que derrière le rideau de l'eau dansante se trouve une grotte secrète.
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