dunnottar west |
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albion, l'obscur cabaret de la ville. la difformité est célébrée comme beauté, chaque soir, chaque nuit, devant une foule de spectateurs transis et fascinés par ces êtres qui sortent de la norme, ces monstres, ces bêtes de foires dont l'humanité est parfois oubliée au profit de la performance. au-delà de ces lugubres freak show, au sous-sol, se dissimule le commerce de la chair dans un décor aux néons violacés comme le serait l'enfer de ces femmes réduites en spectacle derrière des parois de verres.
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au coeur d'une maison abandonnée, se trouve un immense sous-sol qui semble se perdre entre les entrailles de la terre. les tags ont envahis les murs, tels des fleurs ayant éclos à chaque printemps. certains surnomment ce lieu labyrinthe des milles et uns pêchés. les âmes en peine viennent s'y perdre, les âmes de tous ces jeunes perdus en eux-mêmes. squat des adolescents en quête de sensations fortes, de soirées déchaînées, ou de substances interdites.
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mur délabré ou mur des milles et unes expressions, il semble que cette ruine du passé fut soumise à travers les années aux torrents artistiques de quelques passants. des visages de femmes dessinées, des fées, des lettres soigneusement tracées, une infinité d'oeuvres pour une infinité d'âmes.
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à l'orée de l'immense forêt, avant que les arbres ne se meurent, se trouve ce solarium abandonné. havre de paix nourri par les caresses des rayons du soleil perçant à travers les vitres. nombreuses sont les êtres éperdus à venir y rêver aux portes de l'aube et du crépuscule. avec le silence pour seule compagnie.
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